
I usually find the stories undeveloped because they are so short, lacking because characters aren't developed, and just rushed. Short story anthologies are not normally my thing. Je le recommanderais à la fois aux francophones et à ceux qui apprennent le français comme langue seconde (le vocabulaire est assez facile pour les apprenants de niveau intermédiaire). Non seulement le livre m’a bien diverti, mais j’ai appris quelque chose sur le Québec en le lisant. L’aspect du livre que j’apprécie le plus est le fait que le livre n’est pas aussi innocent qu’il ne paraît : malgré la naïveté du jeune narrateur, l’oeuvre évoque aussi certains sujets plus sérieux comme les relations entre le Québec et le Canada anglophone, la manière dont la Seconde Guerre mondiale a touché la vie quotidienne des Québécois et la rupture entre la génération de l’auteur et celle de son père. Les contes sont plutôt drôles, mais le livre pose aussi un regard nostalgique sur les petites merveilles de l’enfance qui nous échappent au fil des années … Les vingt contes relatent les aventures du jeune auteur et de ses amis - qui font partie de “la génération de ceux qui avaient cru à un bonhomme dans la lune" - ainsi que les excentricités des villageois qui font partie de la vie quotidienne de Carrier : le chasseur fier qui n’arrive pas à tuer un orignal, le vieillard qui refuse de quitter le village et même la religieuse irlandaise qui apprend à ses élèves à lire avec un accent anglais.

Dans ce recueil de contes, Roch Carrier raconte des histoires pleines d’humour de son enfance à Sainte-Justine, un petit village au Québec, dans les années 40.
